Les types de Thérapie

La Thérapie individuelle

Faire la démarche d’aller voir un psychologue, c’est déjà accepter que quelque chose ne va pas, et cette reconnaissance fait partie du processus de changement.

Il s’agit d’accepter qu’a un moment donné ou à un autre de la vie, nous sommes tous confrontés a des difficultés qu’ il peut nous être difficile de dépasser ou d’ affronter seul.  Et que ça n’a rien a voir avec une quelconque faiblesse.

Une psychothérapie va permettre d identifier ce qui ne va pas, d’identifier l’origine des symptômes, et d’identifier les différents aspects sur lesquels il va être nécessaire de travailler pour que ceux-ci n’aient plus lieu de s’exprimer.

Il existe un grand nombre de psychothérapies. Il existe peut être autant de psychothérapies que de psychothérapeutes. C’est pourquoi il est important de trouver un thérapeute avec lequel vous vous sentez à l’aise et en confiance et un thérapeute dont la façon de travailler vous convient. 

Le psychologue et la personne accompagnée vont co-construire les séances. Si certaines problématiques vont pouvoir se résoudre d’elles même par le simple fait de parler et de comprendre ce qui ne va pas, certaines problématiques vont faire appel à différentes techniques que je décris sur le site. 

Ces techniques vont convenir aussi bien aux enfants (à partir de 5-6 ans environ) qu’aux adultes. Elles vont permettre de travailler sur  des points de « blocages « issus bien souvent de mécanismes de défense mis en place inconsciemment, soit récemment (souvent suite à un choc émotionnel) soit par le passé. 

Une psychothérapie peut considérablement changer la vie d’une personne. Elle va permettre d’accompagner, de traverser et de dépasser une situation,  là où la personne fait face à une difficulté.

Burn-out-, dépression, anxiété, difficultés relationnelles, manque de confiance, pulsions, troubles du sommeil, séparation, addictions, obsessions, inhibition, difficulté à gérer le conflit…etc. 

Elle va également permettre de travailler sur des « blessures » plus anciennes.

Elle s adresse a un public très large, la psychothérapie individuelle peut être favorable à tous les âges. 

Le mal-être et la souffrance sont des signaux qui doivent alerter et générer une demande d aide.

La Thérapie de couple

La thérapie de couple s’adresse à deux individus qui rencontrent une ou des difficultés dans leur relation. Elle s’adresse au binome bien spécifique qu’est le couple, du déséquilibre plus ou moins identifié à la crise violente.

Qu’est ce qui pousse à consulter ?

Bien souvent ce sont deux personnes qui viennent pour améliorer leur entente qui est affectée par des disputes devenues trop récurrentes.  Les disputes épuisent émotionnellement le couple qui petit à petit se sent impuissant pour résoudre les conflits, pour trouver une situation favorable a chacun. Cela finit par générer de la frustration et personne ne se sent entendu ni compris. Une distance s’ installe entre les partenaires et elle ne satisfait personne. La complicité du couple est mise a mal.

Le problème n’est pas tant qu’il y ait une crise. Tous les couples vont traverser des crises.

Mais des fois, la crise semble sans issue, la tension ne redescend jamais complètement. Le couple tourne en rond autour du problème. Il y a un enlisement dans la crise. 

C’est là que la thérapie de couple va être intéressante.

La thérapie de couple ne vise pas à tout prix à ce que le couple « refonctionne ».

Elle vise un remaniement relationnel. Soit il peut se faire à deux, soit il amène les deux partenaires a poursuivre leur chemin chacun de leur coté.

La thérapie de couple va permettre de faire un pas de côté par rapport aux conflits récurrents, de sortir des sur-réactions émotionnelles pour mettre en lumière  ce qu’ils révèlent réellement des réactions de chacun. 

La crise du couple est à entendre comme une transformation à opérer. Elle révèle un déséquilibre mis en exergue par l un des deux membres du couple ou par les deux.

Souvent, l’un des deux partenaires met à jour la crise, vient signifier qu’il y a un réel problème, là ou l’autre peut sembler s’accommoder de la situation ou être dans le déni de la crise. 

Hors, si l’un des deux partenaires vit mal le couple, l’autre devrait se sentir concerné.

D’autres fois, les deux s’entendront sur le fait qu’ils rencontrent une difficulté.

La crise, bien qu’elle va se révéler au niveau du couple va pourtant permettre des changements individuels. En effet, il n’est pas rare de voir, à l’ issue d’une thérapie de couple, que ceux qui le constitue ont effectué des changements considérables dans leur vie. Tout comme la thérapie individuelle va pouvoir profiter au couple.

Bien que la crise soit un passage difficile, elle offre une opportunité au couple qui suffoque dans le schéma actuel.

La thérapie de couple vise moins à savoir qui a tort ou qui a raison qu’à faire prendre conscience au couple de la dynamique dans laquelle il se trouve. Elle vise également à ouvrir de nouvelles possibilités pour celui-ci.

La Thérapie pour un enfant

Les parents ont souvent une certaine appréhension lorsqu’il s’agit d’aller consulter un PSY pour leur ENFANT.
Ils se posent de nombreuses questions :

– Mon enfant ne va-t-il pas se sentir différent des autres ?

– Que va penser l’entourage familial, ou que vont penser nos amis proches ?

– Va-t-on lui prescrire des remèdes ?

– Quand on commence à consulter un PSY, on est ensuite entraîné dans un mode de traitement interminable. Je préfère ne pas commencer.

– Je n’ai pas le temps d’amener mon enfant chez le PSY. Mon enfant a tellement d’activités extra-scolaires, je ne vois pas comment il aurait du temps pour consulter.

– Je vois bien que quelque chose ne va pas, mais ça ira mieux lorsqu’il va grandir.

– Les psy posent un tas de questions indiscrètes aux parents, je n’ai pas envie de raconter ma vie à n’importe qui.

– J’éduque bien mon enfant, je ne vois pas pourquoi, un PSY me donnerait des conseils.

Vous allez CONSULTER UN PSY parce que vous avez constaté un trouble chez votre ENFANT.

Ou bien c’est quelqu’un qui connaît votre enfant qui vous a donné ce conseil : un enseignant, un psychologue scolaire, une assistante sociale ou une personne de votre entourage familial. Les parents n’ayant pas toujours assez de distance dans la relation avec leurs enfants pour avoir conscience que quelque chose ne va pas très bien.

Inutile de parler de cette démarche à vos proches si vous n’êtes pas sûr de leur approbation.

CONSULTER UN PSYCHOLOGUE est une démarche personnelle. Et même si vous pensez que votre entourage vous comprendra, réfléchissez d’abord avec votre ENFANT pour savoir à qui il souhaite en parler.

Votre enfant a droit au respect de sa vie privée et il n’apprécierait peut-être pas que vous en parliez à droite et à gauche.

Consulter un PSY ne rend pas fou. Plus personne à l’heure actuelle ne doute du pouvoir de guérison des mots.
Quant aux médicaments, s’il est vrai qu’ils sont très utiles dans certains cas pour l’adulte, ils sont très peu employés dans le traitement des troubles psychiques chez l’enfant.
Un psychologue ne prescrit pas de médicaments, il n’est pas médecin. Et il ne passe pas forcément par des tests.

Il n’est pas souhaitable d’attendre que le problème s’aggrave. Bien souvent les choses ne s’arrangent pas d’elles-mêmes, bien au contraire.

De plus, il est souvent plus facile d’obtenir des résultats avec les jeunes enfants lorsque les troubles ne sont pas encore fixés. Cela étant dit, il n’est jamais trop tard pour agir. Et il faut consulter même lorsque la situation paraît compliquée et le trouble ancien.

Il n’est pas souhaitable non plus d’invoquer le manque de temps. Toutes les activités extra-scolaires ne sont profitables à l’enfant que s’il est bien équilibré psychiquement. Il sera toujours temps de les reprendre lorsque le problème sera réglé.

La première consultation n’est pas obligatoirement suivie d’une proposition de prise en charge.

Quelquefois, le fait de parler avec une personne spécialisée dans l’écoute permet d’améliorer la situation ou même dans certains cas de faire disparaître le problème. Soit parce que l’inquiétude des parents ou de la personne qui avait conseillé cette démarche n’était pas justifiée, soit parce que la difficulté pouvait être surmontée au cours d’une seule consultation.

Si par contre, le PSY estime qu’un suivi pourra aider votre enfant, la durée du traitement sera fonction du résultat. C’est aussi votre régularité dans l’accompagnement aux séances qui aidera l’enfant à comprendre que ce qu’il fait là est une chose sérieuse. Le travail avancera d’autant mieux.

Aller chez UN PSY, ce n’est pas subir un interrogatoire policier. Le PSY vous écoutera d’abord et s’il est vrai qu’il a besoin de vous connaître pour mieux travailler avec votre enfant, vous ne lui direz que ce que vous souhaitez lui dire.

On ne dit jamais tout.

Il y a toujours des zones d’ombre à partir desquelles les professionnels ont justement appris à travailler. La remarque est valable aussi lorsque le psy travaillera avec votre enfant. Votre enfant s’exprimera d’abord spontanément. Le Psychologue pourra l’aider à parler aussi de ce qui est difficile à dire mais, il fera cela, dans le but d’aider votre enfant à surmonter sa difficulté.

Ce n’est pas tant la vérité des faits qui est évoquée au cours d’un travail psychologique mais plutôt la façon dont le sujet a vécu son histoire.

Consulter un psychologue, que ce soit pour un adulte ou un enfant c’est établir une relation entre deux subjectivités. Celle de celui qui consulte et celle du PROFESSIONNEL. Il est très important que les parents et l’enfant aient une bonne opinion de leur PSY. En clair, la confiance doit s’établir dès les premières séances : c’est ce que l’on appelle le transfert. Si ce n’est pas le cas, si vous ou votre enfant, n’avez pas une bonne opinion du psy que vous avez consulté, il vaut peut-être mieux en changer et s’adresser à quelqu’un d’autre.

Le PSY n’est pas un pourvoyeur de conseils éducatifs. Il respectera votre façon d’éduquer votre enfant, mais il pourra peut-être vous aider lorsque vous avez des doutes à ce sujet. Son rôle n’est pas de vous juger.

Par sa neutralité, il pourra jouer le rôle du médiateur, s’il y a un conflit éducatif entre vous et votre conjoint ou entre vous et les grands-parents.

Il pourra aussi vous aider à évoluer dans votre rôle de parents : il est très fréquent que les parents répètent malgré eux les principes éducatifs dont ils ont souffert lorsqu’ils étaient eux-mêmes enfants alors que, justement, ils souhaiteraient faire autrement.

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